Il est probable que dans un premier temps, les Egyptiens utilisaient un calendrier lunaire avant d’opter pour un calendrier fondé sur un phénomène facilement observable, la crue du Nil. Ils répartirent l’année en trois saisons de quatre mois correspondant au rythme agricole déterminé par la crue. La première est l’inondation (Akhet), la deuxième la germination (Peret) et la troisième la récolte (Chemou).Or le début de la montée des eaux est observable à Memphis au moment du lever héliaque de Sirius (le 19 juillet).
Le phénomène était déjà observé sous le règne de Djer : une plaquette d’ivoire datant de son règne, sur laquelle est représentée une vache couchée portant entre ses cornes une pousse de plante, symbolise la déesse Sothis, l’étoile de Sirius.